4ème partie
Tout ce qu'on a partagé ces derniers jours, tout ce qui a été vu et réalisé, et créé donc, dans l'optique de mettre fin au virus, ne pourra pas vraiment s'actualiser sans le point dont nous aller parler à présent.
Jusque là, tout indiquait que nous allions créer, manifester, télécharger la réalité d'un monde sans virus. Un nouveau contexte. Une autre version du monde dans lequel le virus ne pourra exister. La compréhension classique de cette invitation est que nous allons ainsi changer le futur, et vivre dans de nouveaux présents qui vont refléter nos nouveaux choix. Mais ceci ne pourra pas vraiment aboutir, les créations ne pourront pas vraiment se "maintenir", si nous n'incluons pas à notre équation le Passé.
Ce que la plupart d'entre nous croient, c'est que nous allons changer, évoluer, passer d'un monde avec virus à un monde sans virus. Comme une amélioration de nos conditions générales, due aux changements de nos croyances. Et, en effet, avec la puissance que véhicule la reconnaissance d'être créateurs de réalité, nous pouvons passer à un autre monde. Mais pas en gardant la pensée linéaire classique d'"avant-après". Nous avons vu que chaque décision, chaque choix, télécharge un nouveau monde, avec une nouvelle identité, un nouveau moi. Croire que ce nouveau moi ou que ce nouveau monde est la continuité de l'ancien, en version améliorée, n'est pas exact.
Dit autrement, quand on change de monde, on change de moi. Et quand on change de moi, on n'a plus le même passé que celui de l'ancien. On n'a pas vécu la même vie.
Dans notre dernier message, souvenez-vous, quand Fanny a choisi le deuxième tunnel, la version "Maitre du temps", elle a accepté le Bloc entier de cette version-là, le Bloc Passé-Présent-Futur. Celle qui croit à "maitre du temps" n'a jamais cru à "attention il faut se presser pour arriver à l'heure". Ce n'est pas la même Fanny. Les deux sont des lignes différentes. Les deux ont des passés très différents (des présents et des futurs aussi).
Et ceci se révèle être la chose la plus naturelle qui soit.
Tout comme le reste de l'univers et de la matière, tout meurt et nait à neuf à chaque instant. C'est la condition-même de l'émergence.
Garder son passé, en revanche, et garder le même moi pour le faire évoluer, est une création, un choix, qui demande un gros effort. Pour vivre cette continuité, il faut créer et recréer cette histoire en permanence. Il faut se raconter tous les matins qu'on est le même qu'hier. Et cela permet à cette création d'exister. Cela crée une nouvelle réalité qui doit ressembler coûte que coûte à celle qui vient de passer.
C'est la même chose avec le processus de guérison. En réalité, il n'existe pas. En ayant écarté ce processus, on a vu qu'en fait guéri et malade sont deux états différents et complets en eux-mêmes. Ils ne sont pas reliés. Ils existent dans deux mondes différents. Le "guéri" n'a pas eu pour passé "malade".
Un exemple que nous avons vécu la semaine dernière, en voulant modifier notre site:
nous cherchions une autre photo de nous deux et celle que nous avons trouvée était la photo d'un séminaire d'il y a plus de deux ans. Parallèlement, j'ai commencé à avoir très mal à l'épaule, comme je me souviens l'avoir eu il y a deux ans environ. J'ai fait le rapprochement entre ces deux événements... pour me rendre compte qu'en recontactant l'énergie du site et de cette photo, et en choisissant de mettre cette photo-là, comme si ce Laurent était mon passé, je ne reconnaissais pas que je ne suis pas du tout le même, et que je n'ai pas eu le même passé.
Mais en choisissant d'avoir eu ce passé-là, j'ai manifesté le monde et le corps de ce gars-là.
A l'instant où j'ai reconnu ce que je faisais, et que j'ai symboliquement retiré cette photo du nouveau site, le mal d'épaule est "parti", avec son monde, son Laurent et son bloc.
Les mondes que nous créons, sans virus, n'ont pas pour passé le virus.
Dans ces créations, les nous qui y naviguons n'ont pas pour passé les nous de la semaine dernière.
En ayant dit "oui" à cette pétition il y a quelques jours, vous avez pris et créé un nouveau tunnel. Et comme on vient de le voir, vous non plus n'avez pas le même passé. Vous êtes dans un nouveau Bloc. Vous êtes un nouveau vous, avec un nouveau passé, celui de votre nouveau choix.
Respirer et marcher maintenant, en tant que ce nouveau vous, précipite ce nouveau monde.
Comments