On me demande si grâce à mes ateliers ou mes accompagnements, on améliore sa vie, ou on s'améliore soi-même.
Même si cela semble être le cas (du moins la plupart du temps), ce n'est pas d'amélioration dont il est question. C'est de retournement.
C'est de voir, comprendre et vivre ce que cela signifierait d'avoir retourné son monde et sa conception de soi-même. Au point où revenir à "comme c'était avant" ne veut plus rien dire.
Il ne s'agit pas de pratiques visant à ancrer ou à libérer des choses.
il ne s'agit pas non plus de philosophie.
Il ne s'agit pas d'accepter son expérience telle qu'elle est (même si ce choix est plus intelligent que de juger son experience).
Il ne s'agit pas d'annihiler son identité et de vivre le "non-moi".
Il ne s'agit pas de se connecter à des pouvoirs extérieurs à soi.
Il ne s'agit pas de développement personnel.
il ne s'agit pas de guérison.
Il ne s'agit pas non plus de techniques de manifestation.
...
Il s'agit d'une bascule vers une autre position en soi, qui vient avec une nouvelle perception du monde, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur. Une position depuis laquelle toute chose est vue comme une invitation, une option à prendre ou à laisser. Plus jamais une vérité. Et ceci n'est pas possible si nous maintenons la position classique de qui nous croyons être. Si nous n'avons pas reconnu que tout est une possibilité. Car sans cela, nous n'avons effectivement pas le choix, ou de façon très limitée.
Il s'agit donc de se savoir aux commandes de toutes les règles de son univers, et de les choisir activement.
De re-considérer la puissance de son choix. Puis de l'exercer.
Ensemble, et par l'exemple de notre expérience à Fanny et à moi, nous reconnaissons qu'il est possible et simple de s'installer dans sa puissance de choisissant. Ceci va bien sûr très loin, jusque dans les moindres détails de nos quotidiens. Et c'est pour cela que c'est un retournement; car une fois qu'on a vu et reconnu qu'on a le choix partout où on ne le savait pas, il n'y a plus de retour possible à avant, au monde des dualités et des "c'est comme ça", ou "j'y peux rien", ou "on ne peut pas changer", ou encore "je vais travailler sur ce schéma".
Il est question de se reconnaitre comme l'Être Magnifique que nous sommes, sans plus attendre. Et de reconnaitre que tout ce qui se passe dans nos vies est en lien avec l'identité que nous avons choisie d'être, et les lignes que nous avons choisies de manifester.
Une fois qu'on a reconnu par exemple que les choses, les situations, les événements de notre vie ne veulent plus rien dire intrinsèquement, et donc ne veulent rien dire sur nous, la vie devient simple et réjouissante, sans histoires, sans arrières-pensées.
Le travail sur soi n'est plus qu'un vieux souvenir.
Il s'agit d'être directement connecté à sa Connaissance, sa Clarté. Si choisir une source de connaissance extérieure n'est pas quelque chose qui nous met en joie, nous ne la choisissons plus.
C'est la fin des jugements, non pas parce qu'on a travaillé sur ceci ou cela, mais tout simplement parce que juger n'est plus un possible qui nous interesse.
Tout comme la tristesse, la solitude, la culpabilité, ou autres "réjouissances" du lot humain, elles ne sont plus des choses que nous choisissons. Nous n'y trouvons plus aucun intérêt.
Et, surtout, nous nous reconnaissons le droit de choisir ce qui nous plait, et de lâcher ce qui ne nous met pas en joie. J'ai remarqué que cette autorisation de choisir, puis de choisir uniquement ce qui nous parle, est quelque chose qui se transmet naturellement lors de nos rencontres et partages. Et ça n'est pas une petite chose. Cela retourne la validité du jugement qu'on portait sur soi, ainsi que les limites qu'on projetait sur le monde.
Et puis, l'engagement qui est présent lors de nos rencontres est si palpable que tout le reste coule de Source...
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