OUI / NON : le début et la fin
- Laurent Levy
- 29 juin
- 2 min de lecture
Nous avons tous des croyances.
Si nous considérons une croyance comme étant une idée validée,
alors nous clarifions notre définition du verbe choisir.
Croire, c'est choisir de valider une idée.
Pour nous, il n'y a rien d'autre au verbe choisir, et ainsi, il n'y a rien d'autre à faire.
Pourquoi?
Parce qu'une fois que cette "nouvelle" définition a été acceptée, il est facile de reconnaitre
que notre monde n'est peuplé que des idées que nous avons choisi de valider.
Il semblait qu'il y avait un monde et ce que l'on en pensait.
Il est aujourd'hui facile de reconnaitre qu'il n'y a pas de monde en dehors de ses pensées, de ses croyances.
Je vois ce que je crois.
(qui a remplacé l'antique "je crois ce que je vois")
Je fais l'expérience de ce que j'ai validé.
Il n'y a rien d'autre dans mon univers que ce à quoi j'ai donné du sens.
(on ne peut faire l'expérience de quelque chose qui ne veut rien dire pour soi).
Reprendre possession de sa vie, c'est juste rajouter le "validant" à ses croyances.
C'est de cette façon qu'on retrouve la vraie possibilité de changer quoi que ce soit
dans sa vie et son monde.
Sans cela, nous restons victimes des suggestions de cette humanité sans pouvoir faire
grand chose. Nous restons à la merci d'un passé qui semble se perpétuer et créer ainsi
notre présent.
Si l'on ne choisit pas de prendre responsabilité pour tout ce que l'on croit, on ne pourra pas couper la boucle de notre petit exemple ci-dessus. On ne saura pas que l'on n'est pas obligé de croire que le passé crée le présent. On ne saura pas que ceci est une idée, devenue croyance. On ne saura pas qu'en tant qu'idée, c'est juste une option. On ne se doutera pas qu'on est chacun le seul à lui avoir dit oui.
Qu'on est chacun et chacune le seul pouvoir à l'oeuvre.
Mais une fois que nous avons considéré la position de validant, ou de choisissant, et qu'on décide
de la reconnaitre derrière son quotidien, la vie n'est certainement plus la même. Nous ne nous réveillons plus dans le monde; nous marchons dans nos choix, dans nos croyances, et ainsi dans nos décisions de dire oui et de dire non aux idées qui nous sont proposées à chaque instant.
Voici le nouveau faire.
Il est à la racine de tout ce qui va se dérouler dans nos vies.
Depuis qui nous choisssons d'être, jusque dans quel monde nous choisissons de marcher.
Ceci devrait également annuler toute possibilité de débattre sur l'existence ou non du choix,
du libre-arbitre, de qui ou de quoi. Même si je ne me leurre pas sur l'attrait qu'a encore le choix de continuer à ne pas prendre ses responsabilités.
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