3ème partie
On a dit plus tôt que quand on devient le troisième jardinier, on va s'arrêter plus souvent, faire la pause pour choisir plus consciemment ses idées et manifestations.
C'est vrai et pas vrai à la fois. C'est comme une étape, c'est pédagogique.
Il ne faut pas trop prendre ceci au pied de la lettre, car on en arriverait à prendre une sorte de position de recul, de non-faire, de séparation d'avec la vie.
Et ceci est bien courant dans maintes pratiques dites spirituelles qui nient la joie de vivre.
Quand on parle déjà de ce troisième jardinier, joyeux d'être conscient de comment il crée et manifeste des mondes, on parle aussi de ralentir le rythme, le temps et l'espace.
Ainsi, on n'est pas pressé, on n'est pas obligé de répondre tout de suite au monde, et on peut plutôt s'intéresser aux idées que nous véhiculons plutôt qu'à prendre ce qu'on voit comme des faits accomplis, des vérités solides et universelles.
On ralenti le rythme... c'est aussi pédagogique, mais cela pointe vers la "bonne" direction.
Car quand on se reconnait choisissant, on descend dans son corps naturellement. On ne fait rien pour cela. C'est comme ça. On n'est pas créateurs et choisissants depuis la ronde des pensées mentales. On n'est pas le troisième jardinier dans sa tête. On l'est par son corps. On a reconnu que son corps, c'est la connaissance, c'est la vibration, c'est le pur choix d'être ici et d'exprimer sa joie, à travers ses idées préférées.
Alors, le temps se ralentit naturellement. En fait, on vit depuis une sorte de ralenti intérieur... depuis lequel voir est naturel, reconnaitre ses choix et les ajuster se fait sans effort, et tout en marchant. Paradoxalement, l'extérieur est en incroyable ébullition. On est comme dans l'oeil du cyclone. Calme dedans et l'extérieur saute de joie et de créations, partout. C'est plus le mode de vie du créateur.
Les lignes et les tunnels.
Depuis ce temps ralenti, nous observons (sans lâcher la vie et la joie de marcher) les choses qui créent en nous. Nous voyons plus clairement les idées directrices que nous avons choisies et il nous est plus facile de voir si elles nous conviennent toujours ou pas. Le cas échéant, nous choisissons d'autres options disponibles. D'autres routes.
À ce sujet, nous en sommes venus à reconnaitre ces routes possibles comme des tunnels. Les idées plus principales et directrices comme des lignes. Nous pensons que vous communiquer cette façon de voir vous sera utile.
Commençons par les lignes:
Les lignes, pour nous, sont des idées principales ou directrices. Elles sont des routes, des options, des "lignes de vie". Ça a commencé chez nous il y a quelques temps après nous être intéressés de plus près aux possibles. Quand on s'est mis à penser possibles, à voir que tout est une possibilité disponible et déjà existante, et que nous pouvions choisir d'explorer un possible plutôt qu'un autre, on s'est intéressé tout d'abord à nos passés respectifs, en nous demandant ce qu'ils auraient donnés si nous avions fait d'autres choix.
On s'est alors laissé imaginer différents scénarios , en se laissant glisser dans la peau de ce Laurent qui a choisi de rester à New York il y a une vingtaine d'année, ou de cette Fanny qui n'a pas fait le choix de faire ses études de mode à Rome, mais, justement, à New York (comme elle y pensait à l'époque ). Et, en ayant déjà réalisé depuis plusieurs années qu'imaginer n'est pas juste imaginer, pour des créateurs, nous avons commencé à établir une vraie communication entre ces autres Fanny et Laurent, qui vivaient ensemble dans d'autres versions de réalités existantes. On en est venu à comprendre que notre réalité n'était pas plus solide ou réelle que les leurs. Cette exploration si joyeuse nous a aussi amené à rencontrer des versions futures de nous-mêmes, et à refaire d'autres versions passées. D'autres lignes. À voir, apprendre, reconnaitre ce que certains choix avaient pu avoir comme résultats, comparés à d'autres. Il y a plein de films qui mettent en scène ces possibilités. C'est tout un monde!
Bref, on vous écrit ceci pour vous parler des lignes et de l'évolution de notre compréhension de celles-ci. Après cela, on s'est mis à nous intéresser plutôt aux vibrations, à l'essence de ces lignes. Elles représentaient toutes, du moins celles que nous avons retenues, des choix de vies qui nous avaient propulsé dans ce que nous voulons le plus: être nous, être naturels, être libres et vivre joyeusement notre abondance.
Ces lignes sont devenues des symboles. Quand nous parlons d'une ligne entre nous, nous l'appelons par son symbole (la ligne 70-54 représente la ligne de Laurent à 70 ans et de Fanny à 54 ans), et elle représente surtout une certaine couleur de nous-mêmes. Un certain possible assez probable, que nous aimons. Une qualité qui nous plait chez ces "personnages futurs".
Aujourd'hui, bien que nous pensons encore à certaines des lignes qui nous plaisent et avec lesquelles nous sommes devenus amis, nous nous intéressons plus à nous, à notre création directe... et nous symbolisons une ligne que nous avons imaginée ensemble, comme une direction que nous souhaitons vraiment prendre, et qui véhicule bien qui nous voulons être, devenir, créer. Par exemple, la ligne du "ranch" représente nous deux aux USA, avec des enfants, dans un ranch moderne, etc... Quand on pense ranch, on telecharge directement les qualités que nous avons reconnues de cette ligne possible. Il ne s'agit pas forcement d'avoir un ranch aux USA, mais de respirer l'ambiance, les qualités de ces nous-là, les couleurs de ce futur possible. Et, en faisant ceci, nous créons littéralement notre présent. Il se transforme peu a peu ou rapidement pour véhiculer ces idées là. Sans avoir à voyager.
Cela nous a permis de voir comment la conscience travaille, comment elle fait, vivant dans tous les possibles à la fois. Elle sait les possibles, se projette dans une multitude de routes, les explore, et nous ramène des ressentis.
On a le résultat des lignes, des choix, en avance. Car, depuis la position de la conscience, celle du troisième jardinier, qui n'est pas dans le temps, le ressenti de la fin d'une route est présent au début de cette route. On connait déjà le résultat. On sait comment on se sentira si on prend cette route-là ou cette route-ci. Et comme notre choix est celui de la joie, on se dirige naturellement vers les routes plus joyeuses. Pour information, la joie, telle que nous la choisissons, est aussi la route la plus fonctionnelle, productive, créatrice. Si c'était joyeux pour nous de choisir l'effort, certaines options se seraient présentées plutôt que d'autres. Il n'y a pas de bien ou de mal. Nulle part. Juste des choix de possibilités et les fruits de ces explorations, qui sont des ressentis, des sentiments, des vibrations.
Maintenant parlons des tunnels qui sont similaires aux lignes mais plus proches de nous, de notre quotidien, de notre manifestation.
Un jour, Fanny prend la voiture pour aller à un rdv. Elle ressent alors un malaise, se voit stressée de ne pas arriver à l’heure. Puis, elle voit tout à coup qui elle est à cet instant. Elle voit dans cette même seconde toute sa journée se dérouler pour cette Fanny-là, stressée, victime, pas très heureuse. Tout ceci, elle le ressent dans son corps. Elle se voit entrer dans ce tunnel, cette fatalité, où n’y a pas d’autres issues que d’être cette Fanny-là et de passer cette journée-ci. Mais en même temps, elle comprend que ce n’est justement pas une fatalité. Elle reconnait que c’est une possibilité, et regarde ce qu’il y a d’autres comme options. Une idée qui lui plait, c’est “maître du temps”. Ayant validé ce nouveau choix, un nouveau tunnel se présente à elle. Elle se met alors à ressentir les couleurs de ce tunnel-ci: détente, joie, clartés. À noter que tout cela s’est passé en quelques secondes de temps terrestre. Et la journée qu’elle a passée était bien sur la manifestation de ce deuxième tunnel qu’elle a choisi.
En ne reconnaissant pas que ce que nous vivons sont des options, des tunnels, on fait le choix de les vivre comme "sans options". Comme si c'était la seule réalité, la seule possibilité. La connaissance des possibles nous quitte, en quelque sorte. Mais en reconnaissant ces tunnels, on peut sur-le-champ en choisir un autre, et créer une autre réalité. C'est ce que Fanny a fait. Elle est devenue une autre version de Fanny, marchant dans une nouvelle création, vivant un tout autre possible, consciemment et joyeusement.
Comme nous l'avons déjà vu, une ligne, un tunnel, une idée, sont des possibilités déjà existantes. Quand on les valide, consciemment ou non, on télécharge le monde qui vient avec. Qui véhicule le type d'idées choisies. "Si on n'arrive pas à temps à notre rendez-vous, c'est mal"... était la première idée validée par Fanny. Celle-ci n'étant pas anodine, un monde de temps, de bouchons, de délais, était né. Dans ce tunnel, la Fanny choisie allait être une personne serrée, agitée et contrôlante.
Voyez-vous comme toutes ces réalités sont molles? Comme ce que nous vivons tous les jours sont des options solidifiées par nos choix? Et que ces choses n’ont pas à être qui nous sommes si nous ne les aimons pas?
Parler de cela est très intime. Pour nous, c’est rentrer encore plus dans notre coeur que de voir ce que nous croyons et ce que nous choisissons de créer. De partager quelles sont les règles de notre univers. On a choisi d'en parler ici pour que vous puissiez voir et comprendre, de façon vivante, comment nous utilisons cette connaissance et ce nouveau mode de vie dans notre quotidien.
Comprendre, intégrer cette façon de voir et de faire à son quotidien continuera d’ancrer en soi tout ce dont nous parlons dans cet “accéléré” sur la création de réalités. Avec ces outils, qui sont pour nous des points clés, qui nous permettent de naviguer facilement dans cette nouvelle conscience, créer des contextes, enrayer des événements non-désirés, comme l’existence de ce virus, devrait vite devenir une sorte de “deuxième nature”.
C’est en tout cas ce que nous espérons.
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