- Laurent Levy
Si tu devais résumer ton enseignement ...
C’est plus un partage qu’un enseignement en fait. C’est un partage de la façon dont la vie peut se dérouler quand je choisis de vivre à partir de l’Être que je suis vraiment, ou l’Être du Déjà, tel que j’en ai parlé dans ce post.
Et à partir de là, je me rends compte que je ne suis pas obligé de « garder » la vie que je vis.
Par exemple, je ne suis pas obligé de vivre une vie dans laquelle on me dérange, ou dans laquelle je ne vis pas l’abondance, ou dans laquelle je n’ai pas confiance en moi, ou encore dans laquelle je suis indécis, etc...
Certes, travailler sur ses croyances et changer sa perception (le fameux "je vois ce que je crois"), c’est déjà magnifique. Aujourd’hui, ma joie c’est d’aller plus loin.
Ma joie, c’est d’ouvrir la porte derrière la « pause ».
Ma joie, c’est d’écarter le temps. Et de voir ce qui se passe dans ce temps écarté. De respirer cet espace. C’est le déjà-accompli qui est là. Et quand je m’y trouve, je ne suis plus une personne qui « travaille » sur ses croyances, ou qui avance sur un chemin. Je suis Qui je suis, et j’évolue dans des règles ou des lois très différentes d’avant la porte.
Par exemple, j’aime respirer cet espace et « ne rien faire » de plus. Car depuis ce lieu, tout m’est donné... et tout arrive avec la lumière d’une révélation. C’est mon choix de vivre depuis mon Vrai qui rend tout cela possible.
La grande joie que j’éprouve aussi dans ce Lieu, c’est que tout ce que je regarde et qui n’est pas ma vérité tombe tout seul. Je n’ai même pas à réaliser si ce que je vois est juste ou non, ni de choix à faire pour que ça parte. Tout s’aligne directement, sans délai. (pourquoi retarder ?)
Les limites tombent d’elles-mêmes. Et le branchement naturel est à la joie et à l’illimité. L’harmonie vers laquelle je tendais depuis toujours est la vérité de mon Être, de mon déjà.
Et c’est bien dans mon corps que je suis. Je n’ai rien quitté. Je me suis comme glissé dans une autre version de mon même corps. Dans mon corps du déjà.
En respirant ce « nouveau corps », je me rends compte que je me suis glissé aussi dans une nouvelle ligne, dans une nouvelle version de ma réalité. Je me rends compte que choisir de respirer cet espace est une création. Dans celle-ci, mon identité a changé, je n’ai donc plus les mêmes pensées, émotions, sentiments. Je ne suis plus la même personne.
Et deux respirations plus loin, je n’ai plus les mêmes relations et mon monde n’est plus le même. Les vibrations ne sont plus les mêmes, et je n’attire que ce qui vibre avec mon « nouveau » moi.
Deux respirations plus loin, je remarque que mon ancien n’est plus, comme s’il n’avait pas vraiment existé... J’y repense comme on pense à un passé possible parmi tant d’autres. Et donc « nouveau » ne veut plus dire la même chose. Ici, tout est nouveau, à chaque instant. C’est le tissu même de cet espace.
Je n’avais pas osé ré-ouvrir la porte derrière la pause, parce que je sais qu’en faisant cela, comme chacun de nous le sait, il n’y a plus grand chose de l’ancien qui va tenir.
Rentrer là-dedans, c’est en finir avec les lignes du délai, du presque... la réalité du chemin spirituel, de la guérison, de la guidance juste, etc... et donc avec les identités qui vont avec.
A chaque instant, mon monde meurt et nait. Je le savais philosophiquement, mais pas littéralement. Aujourd’hui, c’est avec le corps que je sais cela, avec mes cellules.
Cette connaissance est très joyeuse.
